
Les sanctions déclarées inconstitutionnelles
Un juge fédéral américain a invalidé les sanctions du président Trump contre la Cour pénale internationale (CPI), estimant qu'elles violent la liberté d'expression constitutionnelle. Les sanctions, imposées en février 2025, autorisaient des pénalités financières et des restrictions de visa contre les personnes aidant les enquêtes de la CPI sur les citoyens américains ou les alliés.
Impact sur la justice internationale
Les sanctions ont gravement entravé les opérations de la CPI, notamment les enquêtes sur les crimes de guerre présumés en Afghanistan et à Gaza. La cour basée à La Haye dépend de la coopération internationale pour la collecte de preuves et les témoignages, fortement limités sous le régime de sanctions.
Motivation juridique
La juge a déclaré : 'Le décret exécutif restreint excessivement la liberté d'expression au-delà de ce qui est nécessaire.' Elle a noté que les sanctions punissaient toute coopération avec la CPI, indépendamment des enquêtes concernant les États-Unis, Israël ou d'autres alliés.
Contexte politique
L'administration Trump a imposé des sanctions après les enquêtes de la CPI sur d'éventuels crimes de guerre par les forces américaines en Afghanistan et les actions israéliennes à Gaza. Ni la Maison Blanche ni la CPI n'ont commenté la décision. Le président Trump a souvent contesté les décisions judiciaires opposées à sa politique.
Mandat de la CPI
Créée en 2002, la CPI poursuit le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité lorsque les tribunaux nationaux sont incapables ou réticents. Avec 125 États membres, elle manque de pouvoir d'exécution et dépend de la coopération internationale. Les États-Unis n'ont jamais ratifié le Statut de Rome.