La décision de Meta de réduire la modération a entraîné 2000 licenciements à Barcelone, touchant les employés de Telus, un sous-traitant de Meta. L'entreprise assouplit également ses politiques de modération aux États-Unis et dans l'UE.

En janvier, Meta a annoncé qu'il assouplirait ses politiques de modération de contenu sur Facebook et Instagram. Cette décision coûtera leur emploi à plus de 2000 personnes, selon les syndicats espagnols. Ces employés travaillent pour Telus, une entreprise canadienne sous-traitante de Meta, chargée de surveiller les publications en plusieurs langues à Barcelone.
Le mois dernier, il a été révélé que Meta ne ferait plus appel aux services de Telus. À Barcelone, les modérateurs examinent les publications en néerlandais, espagnol, catalan, français, portugais et hébreu. Le nombre exact de modérateurs néerlandophones restants n'est pas clair, et Meta n'a pas répondu aux questions de NOS.
Les changements de Meta en matière de modération de contenu ne sont pas clairs, mais le PDG Mark Zuckerberg a déclaré en janvier que l'entreprise cesserait de collaborer avec les vérificateurs de faits aux États-Unis. Les restrictions sur des sujets comme l'immigration et le genre ont également été assouplies, influencées par les résultats des élections américaines. Meta a ensuite annoncé des assouplissements similaires dans l'UE, soumettant une analyse de risques à la Commission européenne.