Les liens commerciaux de la famille Trump au Moyen-Orient se sont considérablement développés, soulevant des inquiétudes quant aux conflits d'intérêts et aux implications éthiques pendant sa présidence.

Les liens commerciaux de la famille Trump avec le Moyen-Orient ont plus que triplé depuis le premier mandat du président, selon un décompte de CNN. Cette imbrication financière croissante suscite des inquiétudes parmi les éthiciens gouvernementaux, qui affirment qu'il est difficile de déterminer si le président américain agit dans l'intérêt national ou pour un gain financier personnel.
Alors que Trump effectue une tournée en Arabie saoudite, au Qatar et aux Émirats arabes unis cette semaine, l'empire commercial de sa famille dans la région continue de s'étendre. Les projets ambitieux dans les États du Golfe incluent des gratte-ciel de luxe, des parcours de golf exclusifs et des accords sur les cryptomonnaies.
Contrairement à la plupart des présidents américains qui choisissent des alliés proches pour leurs premiers voyages officiels, Trump s'est rendu en Arabie saoudite en premier en 2017 et à nouveau lors de son deuxième mandat. Ben Freeman de l'Institut Quincy pour une gouvernance responsable suggère que cela indique une relation de 'quid pro quo' où les investissements saoudiens profitent aux intérêts commerciaux de Trump.
Malgré les préoccupations éthiques, Trump poursuit ses activités commerciales, promouvant même des initiatives comme sa memecoin $TRUMP, qui a pris de la valeur après qu'il ait promis un dîner exclusif aux principaux détenteurs.
Les récents accords incluent un parcours de golf Trump au Qatar soutenu par le fonds d'investissement étatique Qatari Diar et un accord économique de 600 milliards de dollars signé avec le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman. De plus, Trump a laissé entendre qu'il accepterait un remplacement d'Air Force One comme 'cadeau' de la famille royale qatarie.
Les critiques affirment que ces actions montrent la volonté de Trump de tirer profit personnellement de sa présidence, bien que la Maison Blanche nie toute violation éthique.