
Examen du protocole par la Cour constitutionnelle
Le ministre des Affaires étrangères Timcho Mutsunski a déclaré qu'une éventuelle décision de la Cour constitutionnelle sur le protocole avec la Bulgarie n'affecterait pas l'objectif stratégique d'adhésion à l'UE. La Cour examine cet accord bilatéral suite à des contestations constitutionnelles de l'opposition.
Le cadre de négociation préservé
Mutsunski a souligné que le protocole ne fait pas partie formelle du cadre de négociation avec l'UE. Son invalidation éventuelle ne modifierait donc pas le processus d'adhésion. Le gouvernement poursuit les réformes internes pour l'intégration européenne, comme en témoignent les récents investissements liés aux mesures anti-corruption.
Relations avec la Bulgarie
Alors que les relations bilatérales restent tendues, Mutsunski a cité une coopération positive sur des projets stratégiques comme le Corridor 8. Il a appelé au dialogue tout en critiquant les récentes déclarations anti-européennes de la Bulgarie, demandant à cet État membre de faire preuve de "comportement européen".
Contexte historique
Le différend remonte à l'insistance de la Bulgarie pour que la Macédoine du Nord reconnaisse des racines historiques communes. La Proposition française (2022) exigeait une reconnaissance constitutionnelle de la minorité bulgare, créant des divisions politiques. Un récent rapport du Parlement européen (A10-0118/2025) note un déclin du soutien public à l'UE dû aux retards répétés.