Trump a informé les dirigeants européens que Poutine n'est pas disposé à mettre fin à la guerre en Ukraine, contrairement à ses déclarations antérieures. Les dirigeants européens plaident pour une pression accrue sur la Russie, tandis que Trump reste optimiste quant aux pourparlers de cessez-le-feu.

Le président russe Poutine ne serait pas encore prêt à mettre fin à la guerre en Ukraine, car il pense qu'il est en train de gagner. C'est ce qu'aurait déclaré le président américain Trump aux dirigeants européens après son long appel téléphonique avec Poutine lundi dernier, selon des sources citées par The Wall Street Journal.
La nouvelle position de Trump contraste avec ses déclarations précédentes sur les intentions de Poutine. Le président ukrainien Zelensky et les dirigeants européens affirment depuis longtemps que Poutine cherche à prolonger la guerre plutôt qu'à négocier la paix. Zelensky a à plusieurs reprises exhorté Trump à augmenter la pression sur la Russie, sans succès.
Après son appel avec Poutine, Trump a discuté avec Zelensky, le président français Macron, le chancelier allemand Merz, le Premier ministre italien Meloni et la présidente de la Commission européenne Von der Leyen. Von der Leyen a souligné la nécessité d'intensifier la pression sur la Russie, après que Poutine a manqué des négociations prévues à Istanbul.
Trump avait initialement déclaré que Poutine souhaitait la paix, mais après l'appel de lundi, il s'est montré optimiste sur Truth Social, affirmant que la Russie et l'Ukraine entameraient immédiatement des pourparlers de cessez-le-feu. Poutine, cependant, est resté évasif, insistant sur un accord-cadre préalable.
Le ministre allemand de la Défense Pistorius a critiqué Trump pour avoir surestimé son influence sur Poutine, tandis que le président français Macron a annoncé des sanctions conjointes UE-États-Unis en l'absence de cessez-le-feu. L'UE a introduit son 17e paquet de sanctions contre la Russie, mais les États-Unis n'ont pas suivi.
Le Premier ministre néerlandais Schoof a qualifié sa conversation avec Trump de productive, soulignant l'unité de l'OTAN avant le sommet du mois prochain à La Haye.