Un référendum en Italie sur l'accélération de l'obtention de la nationalité pour les étrangers a échoué en raison d'une faible participation, ne atteignant pas les 50 % requis. La proposition visait à réduire la période d'attente pour les non-ressortissants de l'UE de dix à cinq ans.

En Italie, pas assez d'électeurs se sont présentés pour un référendum sur la question de savoir si les étrangers devraient pouvoir obtenir un passeport italien plus rapidement. En conséquence, le référendum ne sera pas déclaré contraignant.
La participation était de 29 %, bien en dessous du minimum requis de 50 %.
Les personnes qui viennent en Italie en dehors de l'Union européenne et qui n'ont pas de famille dans le pays doivent attendre dix ans avant de pouvoir demander la nationalité italienne. Si le référendum avait reçu suffisamment de soutien, cette période aurait été réduite à cinq ans.
Le référendum a été initié par un groupe d'ONG et de partis de gauche. Ils ont recueilli plus de 500 000 signatures, forçant le gouvernement à organiser le référendum.
C'est une question qui divise le pays. La Première ministre Meloni n'a pas voté et a exhorté ses concitoyens à faire de même. Les Italiens ont également été invités à donner leur avis sur quatre autres sujets moins sensibles, notamment le marché du travail. Là aussi, trop peu d'électeurs se sont présentés.
On ne sait pas encore comment les Italiens qui ont voté ont choisi.