
Reconstruction syrienne accélérée par le financement du Golfe
Après 13 ans de guerre civile, la reconstruction de la Syrie prend de l'ampleur avec les États du Golfe en tête. L'Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis investissent massivement malgré les défis sécuritaires sous le président Ahmed Al-Sharaa.
Accords d'investissement clés
L'Arabie saoudite a signé 44 accords de 6 milliards de dollars dans les télécommunications et la finance lors du forum d'investissement de Damas. Le qatari UCC Holding engage 7 milliards pour des centrales à gaz et des parcs solaires, tandis que DP World des Émirats investit 800 millions dans le port de Tartous. La Turquie fournira du gaz annuel et développera ses investissements miniers et énergétiques.
Revival des transports
Emirates reprend les vols vers Damas le mois prochain, Qatar Airways et Turkish Airlines ajouteront Alep cet été. L'assouplissement des sanctions permet cette renaissance des liaisons aériennes et maritimes, cruciale pour la relance économique syrienne.
Implications politiques
L'analyste Gamal Mansour note que ces investissements signalent la confiance du Golfe en Sharaa malgré les récentes violences à Sweida. Le Conseil de coopération du Golfe cherche à accroître son influence régionale tout en favorisant la stabilité susceptible de réduire la migration vers l'Europe.