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PortuguêsDix-sept membres de la garde côtière grecque sont poursuivis pour un naufrage en 2023 ayant tué des centaines de migrants. Les survivants affirment que l'intervention des gardes-côtes a causé la catastrophe et qu'on leur a imposé le silence.
Dix-sept membres de la garde côtière grecque sont poursuivis pour un naufrage survenu il y a deux ans, ayant entraîné la mort de centaines de migrants au large de Pylos. Les procureurs estiment qu'ils partagent la responsabilité de la catastrophe.
L'Adriana, surchargé avec environ 750 personnes à bord, voyageait de la Libye vers l'Italie. La plupart des passagers venaient de Syrie, du Pakistan et d'Égypte, dont des enfants. Le navire avait été suivi pendant 15 heures par la garde côtière avant de chavirer le 14 juin 2023. Seuls 104 survivants ont été secourus.
Les survivants ont affirmé que l'intervention de la garde côtière—une tentative de remorquage—avait provoqué le naufrage. Beaucoup de passagers étaient piégés sous le pont. La garde côtière aurait fait pression sur les survivants pour qu'ils gardent le silence.
Le capitaine du navire de la garde côtière est poursuivi pour avoir causé le naufrage et ne pas avoir porté assistance. La Grèce nie toute faute, mais des organisations de défense des droits de l'homme accusent le pays de refoulements illégaux.
