Des détails choquants sur l'attentat terroriste de Bondi Beach révélés
De nouveaux documents judiciaires rendus publics ont révélé des détails troublants sur l'attentat terroriste meurtrier de Bondi Beach à Sydney, où quinze personnes ont été tuées et des dizaines blessées le 14 décembre 2025 lors d'une célébration de Hanoucca. Selon les documents, les deux assaillants - le père et le fils Sajid Akram (50 ans) et Naveed Akram (24 ans) - ont d'abord lancé quatre explosifs artisanaux dans la foule avant d'ouvrir le feu avec des armes à feu. 'Les engins explosifs improvisés n'ont pas explosé, ce qui a probablement évité un nombre encore plus élevé de victimes,' a déclaré une source policière familière avec l'enquête aux journalistes.
Des mois de préparation et des liens avec l'EI
Les documents judiciaires montrent que l'attaque avait été soigneusement préparée pendant plusieurs mois. Le duo père-fils avait suivi un entraînement aux armes à feu dans l'Australie rurale et avait effectué des repérages sur Bondi Beach quelques jours seulement avant l'attaque. Ils avaient loué un Airbnb à Campsie où des images de surveillance les montraient charger des armes et des explosifs dans leur voiture tôt le jour de l'attaque.
Les enquêteurs ont trouvé une vidéo sur l'un des téléphones des assaillants les montrant assis devant un drapeau de l'État islamique, justifiant leurs actes et discutant de leurs opinions politiques. La police a également découvert des drapeaux de l'EI artisanaux dans leur véhicule, et des preuves suggèrent que Naveed avait des liens avec un terroriste condamné de l'EI. 'Il s'agissait d'une attaque terroriste planifiée avec des motivations idéologiques claires,' a déclaré la commissaire de police de Nouvelle-Galles du Sud, Karen Webb, lors d'une conférence de presse.
Arsenal d'armes et explosifs ratés
Les assaillants avaient rassemblé un arsenal alarmant, comprenant six armes à feu enregistrées, trois bombes artisanales, une bombe-balle de tennis et un engin explosif improvisé plus important. Ils avaient également fabriqué des drapeaux de l'État islamique et produit des pièces de fusil de chasse imprimées en 3D. Selon des documents judiciaires rapportés par The Sydney Morning Herald, les bombes artisanales lancées dans la foule étaient des bombes artisanales qui n'ont pas explosé en raison de défauts de fabrication.
L'attaque s'est déroulée lorsque les assaillants ont brandi des drapeaux de l'EI dans les vitres de leur voiture avant de lancer les explosifs et d'ouvrir le feu sur la foule célébrant Hanoucca. Sajid Akram a été abattu par la police lors de l'incident, tandis que son fils Naveed a été grièvement blessé et reste sous surveillance à l'hôpital. Il a depuis été inculpé par liaison vidéo depuis son lit d'hôpital pour quinze meurtres.
Intervention gouvernementale rapide et réformes des lois sur les armes
En réponse à l'attaque, le gouvernement australien a agi rapidement pour durcir les lois sur les armes à feu et lutter contre l'extrémisme. Le Premier ministre Anthony Albanese a convoqué une réunion du cabinet national dans les 48 heures suivant l'attaque, ce qui a abouti à des propositions ambitieuses pour renforcer la réglementation déjà stricte de l'Australie sur les armes à feu.
Le gouvernement de Nouvelle-Galles du Sud a déposé une législation d'urgence limitant les individus à un maximum de quatre armes à feu (à l'exception des tireurs professionnels qui peuvent en posséder jusqu'à dix), exigeant le renouvellement des permis tous les deux ans, interdisant les chargeurs à bandoulière et éliminant les appels contre les refus de permis par la police. La législation comprend également un programme de rachat d'armes de 300 millions de dollars. 'Nous devons nous assurer qu'une telle tragédie ne se reproduise plus jamais,' a déclaré le Premier ministre de la Nouvelle-Galles du Sud, Chris Minns, lors de l'annonce des réformes.
Au niveau fédéral, l'Australie renégocie l'Accord national sur les armes à feu de 1996, accélère la création d'un registre national des armes à feu et envisage des restrictions sur l'importation d'armes à feu, y compris la technologie d'impression 3D. Le gouvernement souhaite également faciliter les poursuites contre les personnes utilisant un discours haineux et incitant à la violence.
Deuil national et réaction de la communauté
Le 21 décembre 2025, plus de 10 000 personnes se sont rassemblées sur Bondi Beach pour une veillée en l'honneur des victimes. La commémoration 'La lumière sur les ténèbres' a réuni le Premier ministre Albanese et d'autres dignitaires, bien que le Premier ministre ait été hué par certains présents accusant le gouvernement de ne pas protéger la communauté juive contre l'antisémitisme croissant.
Les victimes avaient entre 10 et 87 ans, et l'attaque est décrite comme la pire fusillade en Australie depuis le massacre de Port Arthur en 1996. Selon le reportage de CNN, la commémoration a inclus une minute de silence à 18h47 - l'heure exacte du début de l'attaque - et un allumage de bougies pour la dernière nuit de Hanoucca.
Le leader juif local David Ossip a appelé à une commission royale pour enquêter sur l'attaque, déclarant : 'Ce n'était pas seulement une attaque contre notre communauté, mais une attaque contre les valeurs australiennes de tolérance et de multiculturalisme.' L'enquête se poursuit alors que les autorités examinent le processus de radicalisation des assaillants et les éventuelles failles de sécurité qui leur ont permis d'acquérir des armes malgré la réglementation existante.