Menaces tsunami continues après un séisme historique
Un jour après l'un des plus puissants séismes jamais enregistrés dans le Pacifique, des répliques continuent de secouer la région tandis que les alertes tsunami restent actives au Chili et en Nouvelle-Zélande. Le séisme de magnitude 8.2 a pris naissance près de la péninsule russe du Kamtchatka, déclenchant des alertes dans tout le Pacifique.
Dangers côtiers persistants
Les autorités néo-zélandaises maintiennent la fermeture des plages en raison de courants imprévisibles, malgré une augmentation minime des vagues (30-40cm). Une défaillance du système d'alerte a causé de fausses alarmes nocturnes, maintenant sous enquête. Les zones côtières chiliennes signalent des vagues de 1.1-2.5 mètres, avec des inondations à l'île de Pâques.
Incident d'évacuation tragique
Au Japon, un décès et dix blessés sont survenus lors des évacuations. Une femme est décédée après une chute de falaise. Il s'agit du sixième plus violent séisme enregistré depuis le début des mesures modernes.
Explication des dégâts limités
La géologue Anouk Beniest (Université Libre d'Amsterdam) explique : "La profondeur importante sous le plancher océanique a réduit le potentiel de tsunami. L'activité sismique profonde génère typiquement des vagues de surface plus petites." L'événement s'est produit dans la Ceinture de Feu du Pacifique, zone de collisions tectoniques provoquant fréquemment des séismes.