Des tests australiens révèlent que 16 crèmes solaires sur 20 ne tiennent pas leurs promesses FPS, un produit offrant seulement FPS 4 au lieu de 50+. Pays aux taux de cancer de la peau les plus élevés.

Un important scandale de tests de protection solaire secoue l'Australie
L'Australie fait face à une crise majeure de protection des consommateurs alors que de nouveaux tests révèlent que de nombreux produits solaires populaires ne fournissent pas le facteur de protection solaire (FPS) promis sur leurs étiquettes. Le scandale a provoqué une onde de choc dans une nation qui connaît les taux de cancer de la peau les plus élevés au monde.
Des résultats de tests alarmants
Le groupe de défense des consommateurs Choice Australia a effectué des tests complets sur vingt produits solaires, dont seize n'ont pas répondu à leurs affirmations FPS annoncées. La découverte la plus choquante concernait une crème pour le visage commercialisée comme FPS 50+ qui n'offrait en réalité qu'une protection FPS 4 lors des tests en laboratoire.
"Je pensais faire tout correctement, mais c'est quand même arrivé. Que la crème solaire ne soit pas fiable rend la chose encore plus douloureuse," a déclaré Rach, une utilisatrice de 34 ans qui a développé un cancer de la peau malgré une utilisation régulière de protection solaire.
Crise du cancer de la peau en Australie
L'Australie présente l'incidence la plus élevée de cancer de la peau au monde, deux Australiens sur trois développant des taches cutanées suspectes au cours de leur vie. Cela est largement dû aux radiations UV intenses et à une couche d'ozone plus fine au-dessus du continent. Dès l'enfance, les Australiens apprennent à ne jamais s'exposer au soleil sans protection et à appliquer régulièrement de la crème solaire.
Rappel de produits et réponse réglementaire
La Commission australienne de la concurrence et de la consommation a lancé une enquête sur les allégations trompeuses. Plusieurs produits ont été retirés des rayons, et le fabricant Ultra Violette a présenté des excuses publiques et offert des remboursements aux consommateurs.
Selon le dermatologue Dr David Njoo, "Le facteur de protection diminue après seulement six mois. Surtout les crèmes avec antioxydants ou anti-âge fonctionnent maximum une saison." Cela souligne l'importance d'utiliser des produits solaires frais chaque saison.
Le scandale a soulevé de sérieuses questions sur les normes de test des protections solaires et la surveillance réglementaire dans le cadre australien de protection des consommateurs.